Julien Blaine l'IncompreCible
Plus d’un et d’une ont ressenti le battement de leur cœur écoutant et entendant Julien Blaine le 12 septembre.
Devant le fait accompli de sa DeclarAction à la galerie Lara Vincy.
Ayant accueilli, en bon vivant et gaillard moqueur, la foule de ses amis littéraires, habillé en sage népalais, Julien Blaine s’est métamorphosé brusquement.
Des sanglots au fond de sa voix.
Des plaintes inconnues, indicibles.
Son corps massif protestait contre l’injustice de l’existence.
Contre sa fragilité notoire.
Qui savait qu’un tel dramatisme se cachait sous cette apparence ironique,
derrière ce gai cynisme juvénile ?
Yes, il s’approche de ses 64 ans révolus.
La nature même de l’être poétique s’exclame et jaillit à travers les déguisements et les accessoires de l’art de performance. De perforance.
O, notre vie perforée par la mort !
Heureux sont ceux qui peuvent dire placidement : Mort, où est ton dard ?
Performance, où est ta mort ?
Soufflant dans la coquille –
ainsi Blaine cherchait la porte d’où on l’avait propulsé
dans le monde bientôt 64 ans auparavant,
Blaine pleurait dans la coquille,
en duo avec le saxophone attendri.
Cette note, cette flèche partie vers le ciel portée par nos soupirs.
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