Villa Marguerite Yourcenar le 24 juin 2007
Encore une fois des écrivains européens se sont retrouvés sur la colline mythique des Flandres près de la frontière belge, dans l’espace où les frites dominent les repas à tout heure, où les bunkers de la dernière guerre se couvrent lentement de jeunes pousses et d’herbe.
Lucien Suel, Philippe Lacoche, Akli Tadjer
Cette année, on ressent que la fête s’est rétréci comme une peau de chagrin ; en effet, un peu de chagrin : Guy Fontaine, le créateur du festival, n’est plus là. Pour lui, la chose était une fête véritable, l’apothéose de l’année ; désormais, c’est une bonne action culturelle régionale. L’enthousiasme s’estompe ; nous, les écrivains de Paris, étions absents ici le samedi, jour de la proclamation des nouveaux gagnants pour une résidence à la Villa.
Le lieu reste cependant ouvert aux jeunes auteurs qui s’efforcent de sortir de l’anonymat. Ils ont déjà publié un ou deux livres, déjà ce poison sucré de l’attention des autres a versé sa goutte sur l’ambition juvénile.
D’autres se cantonnent paisiblement dans la régularité des publications et, éventuellement, de l’inspiration. Cette dernière est un rare oiseau chassé par la lecture assidue ; on dit qu’on peut lire durant une vie humaine trois mille livres ; on écrit le sien après avoir lu le premier mille, par mimétisme.
D’autres se cantonnent paisiblement dans la régularité des publications et, éventuellement, de l’inspiration. Cette dernière est un rare oiseau chassé par la lecture assidue ; on dit qu’on peut lire durant une vie humaine trois mille livres ; on écrit le sien après avoir lu le premier mille, par mimétisme.
Silvain Prudhomme lit cet extrait ici
Marie-Claud Thébaud lit ici son merveilleux poème
Nicolas Bokov (déguisé en Boris Cyrulnik il était souvent sollicité pour une autographe...)
Pholippe Lacoche, Juliette Gérard qui fait penser à Boticelli.
Un salon du livre improvisé sur la pelouse qui occupe la place d’une autre, antique, où Marguerite Y. venait admirer les hyacinthes.
Voici quelques vues de cette journée, des habitués et des têtes nouvelles (pour moi, en tout cas).
Marc Molk lisant un extrait de son livre
Denitza Bantcheva
Ashmy Halley, le nouveau directeur...
...entouré de ses collaborateurs.
Et puis on part et on roule...
Quant à Guy Fontaine, il s’occupe d’organiser les fêtes importantes, franchement existentielles, comme le mariage de son aînée, Emelyne. Bonne fête, chers amis !
Et sachez que la littérature apporte des surprises, quelque fois amère, hélas ! mais plus souvent réjouissantes, étonnantes, inspirantes.
Pour être appelé ailleurs, il faut devenir disponible ici…
Et puis on part et on roule...
Labels: EcrivainsEuropéens
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